dimanche 8 juin 2008

Eric Principaud


Avec lui vient une phrase que j'écris, contrairement à toute attente, vraiment sérieusement : la photographie consiste à donner à voir ce que l'on ne peut pas voir.
Singularité de l'angle de vue, tirage à la limite de l'idée de tableau, perfectionnisme : il y a peu de mots pour décrire et définir ce qu'il fait.
Cette photo résume bien son travail au delà des mots, et se trouve en symbiose avec ce que font et ont fait bien d'autres urbanistes, photographes et dessinateurs ici.
Le lieu qu'il nous donne à voir est l'un des plus incroyables incidents d'urbanisme que j'aie jamais constaté. Un souterrain à ciel ouvert en plein centre de la ville, stratégique pour la circulation, où, quand l'automobiliste passe, une fracture se crée et ouvre la porte à l'imaginaire.
Mais là c'est la réalité qui a imprimé l'image, seuls sont à la source les choix de l'angle de vue, du moment en fonction du climat et de la lumière, les choix faits au tirage.

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