mercredi 4 juin 2008

Georges Rousse


Il est apparu, dans les années 80, un photographe au milieu des peintres du retour à la peinture (tiens, encore un photographe).
C'est Georges Rousse.
Il dessine, aussi.
Mais son travail dépasse son cadre, ce qu'il photographie en est un état.
Il investit des lieux.
Comme on disait autrefois, il y intervient. Il photographie le résultat. Souvent, il s'agit de ruines modernes. Une vie d'après le moderne s'y dessine. Créer dans le créé, disait on (depuis, on l'agit).
J'ai longtemps suivi Georges Rousse, un peu partout en Europe - ses travaux voyageaient souvent le long de mes pas attirés par les soubresauts médiatisés de la création vibrante d'alors.
Et un soir, il m'a dit qu'il était souvent à Toulon, qu'une partie de ses travaux d'alors y avaient été initiés.
J'ai ressenti alors ce qui transpire de tout ce qui se montre ici - un rapport individuel subjectif à l'espace, la nature et le construit.
Ressentir l'esprit des lieux et leur donner de l'esprit.

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