vendredi 6 juin 2008

Solange Triger


Longtemps elle a peint et je lui trouvais quelque chose de commun, une veine avec Plagnol et certains peintres (oui, oui, au sens peinture d'ici et maintenant).
Peu à peu, de sa présence discrète s'est dégagé un travail un peu plus complexe; beaucoup de dessins notamment. Elle dessine les éléments du paysage, la vie des éléments quand ils donnent à voir une forme qui émeut.
J'ai choisi un dessin nommé banquise.
Elle est née au Maroc, elle a fait tout un itinéraire raffiné à Toulon, s'y est fait reconnaître sans avoir à partir bien qu'il lui arrive d'exposer un peu partout.
Dans les affinités qui se dessinent dans ces pages, je n'imaginais pas avoir à ressentir et dire que la fine précision de sentiments qui accompagne ses travaux va de pair avec le fait qu'il y a ici beaucoup de photographes et que l'idée de dessin y prend un sens.
Et, mais c'est un autre sujet, m'amuse le fait que plus loin ici j'ai pris plaisir à parler de Delacroix orientaliste, choisissant ici pour changer d'espace en revenant du Maroc où sa vision du monde et de son travail avaient changé.
Nous restons dans le même espace et les mêmes rives et montagnes, des lumières qui ont une fraternité et des éclairs, et un même sens de la notation et des mythes personnels.

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